C.E.R.F.

Cercle d’étude de Réformes Féministes

   Philosophie et Pratique du Droit des Femmes

 

 

 

 

 

Le Devoir d’être Libre

 

 

 

AGIR AVEC LE C.E.R.F

 

 

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NOS IDEES

 

 

UNE NOUVELLE FORME DE MILITANTISME

 

 

BULLETIN D’ADHESION

 

 EXTRAITS DES STATUTS

 

ANNEXE 

à propos du militantisme ...

Extraits d’une interview de Pierre Kaltenbach sur le financement des associations  4-6-05

 

 

 

le.cerf@laposte.net   http://www.c-e-r-f.org     

 

LE C.E.R.F.   Association Loi de 1901   6 rue Lacépède 75005 PARIS   

 

 

 

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IDEES



Le C.E.R.F. a pour objet :

- l'étude de la philosophie du droit des femmes
- l'étude et la promotion de réformes féministes
- la défense des intérêts des femmes
- la lutte contre les idées et actes relevant du sexisme, de l'homophobie, du racisme ou de l'antisémitisme.

 

 

Etre féministe c’est penser qu’il faut cesser d’être esclaves, c’est lutter contre l’assujettissement et l’aliénation des femmes.

Nous sommes des féministes "universalistes" (pensant que ce qui est commun à l'humanité est plus important que ce qui la divise selon différents critères) -évidemment les hommes ne sont pas nos "ennemis", mais simplement un groupe social avec lequel il faut penser des relations plus justes, donc plus harmonieuses, qu'elles ne le sont aujourd'hui - .

Nous pensons (contrairement à celles qui dénient totalement toute importance au  physique et à ses différences) que la réalité matérielle et physique est à prendre en compte dans toutes les réflexions si l'on veut agir pour la justice. Nous nous représentons l’être humain comme une interaction de corps et d’esprit et une unité entre les deux. Nous pensons qu’il est aussi absurde, sous prétexte de culturalisme, de vouloir ignorer le corps, qu’il est inacceptable de tomber dans le déterminisme sous prétexte de matérialisme. On peut qualifier notre point de vue de « psycho-somaticiste ».

Nous sommes "abolitionistes" en ce qui concerne la prostitution (voir "actions"), estimant que parler de "liberté de choix" et de "métier" est largement abusif et fallacieux, que la prostitution est pour la majeure partie des femmes-prostituées, une forme d'exploitation inacceptable. Nous estimons insupportable qu’une femme ait à tapiner pour subvenir à ses besoins, insupportable de parler de la prostitution comme d’un métier, d’un job qu’il conviendrait d’accepter en cas de chômage… Admettre la normalisation de la prostitution, ou de la "location d'utérus" des plus faibles économiquement aux plus riches, c’est accepter l’aliénation : nous la refusons.

Face à tous les intégrismes ou coutumes obscurantistes, nous affirmons la prééminence des droits humains fondamentaux. Contre l’enfermement au nom de l’identité nationale, de « peuples minoritaires » ou de l’identité religieuse, contre l’aliénation au groupe, nous affirmons la liberté de la personne humaine, féminine comme masculine, et le principe universel d’égalité en droit. Par rapport au voile nous estimons qu'il n'y a pas à parler de "liberté de choisir de se soumettre" mais de Devoir d'être Libre, et de ne pas porter l'étendard actuel de l'islamisme totalitaire ...

Nous sommes « légalistes » en ce que, d’une part, nous estimons que la liberté n’existe dans une société que par la Loi, et non dans l’anomie, et d’autre part, en ce que nous estimons que seule la norme délibérée, c'est-à-dire la loi, peut être démocratique, alors que la norme impensée, c'est-à-dire la coutume, reflète essentiellement la loi du plus fort, la loi des dominants.

Nous nous mobilisons également contre la "lesbophobie" (haine envers les lesbiennes), l'homophobie, le racisme, l'antisémitisme ...

 

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UNE NOUVELLE FORME DE MILITANTISME

 

 

 

Même si l’on a peu de temps pour s’occuper de la « chose publique », il importe de faire connaître les idées des citoyen-nes aux femmes et hommes politiques.

Il suffit d’être une minorité agissante pour influencer la politique d’un Etat, d’une classe politique : ne laissons pas le champs libre aux fanatiques ! (ou à ceux qui défendent des intérêts mercantiles particuliers, sans penser à l’intérêt général…)

 

 

Notre association est une association à vocation « idéologique » : notre but est de faire des propositions d’actions et de réflexion, et de les défendre auprès des politiques. Pour cela, il faut leur prouver qu’elles répondent aux aspirations de leur électorat…

 

Nous vous proposons une forme de militantisme qui vous permettra de faire connaître vos opinions aux politiques, de manière efficace et exacte, et sans perte de temps.

Pour cela, nous vous proposons deux formes d’adhésion : vous pouvez faire partie de notre équipe de rédaction ou adhérer en tant que « supporter ».

 

En devenant «  supporter » vous manifestez votre soutien à nos revendications et prises de position. Vous pouvez préciser lors de votre adhésion si vous adhérez pour l’ensemble de nos propositions ou seulement pour telle ou telle d’entre elles. Le nombre des adhérents à chacune de nos propositions sera recensé et pourra ainsi être communiqué aux femmes et hommes politiques. L’adhésion est faite par année civile, elle est ouverte aux hommes et aux femmes.

 

Ainsi, avec un minimum d’investissement en temps, vous pouvez militer pour vos idées, les faire connaître à nos élu-e-s.

 

En devenant « rédactrice » vous participez à nos études et à la rédaction de nos écrits. Pour garder une cohérence dans nos recherches et travailler efficacement, les rédactrices sont cooptées, mais bien entendu tout-e-s les adhérent-e-s peuvent participer aux réflexions en échangeant informations, avis, opinions ..

 

L’ensemble des adhérent-e-s peuvent aussi être appelé à des manifestations, réunions publiques, pétitions…

 

Nous sommes uniquement des bénévoles et l’association est financée uniquement par les cotisations. Ce mode de financement assure notre indépendance. Les cotisations permettent de financer nos frais de structure (site web, domiciliation), et surtout la diffusion de nos textes (prestations de secrétariat,  traduction, imprimerie, frais postaux).

 

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BULLETIN D’ADHESION  

 

 

 

Bulletin d’adhésion  au Cercle d’Etude de Réformes Féministes

 

Année 2005

 

 

à nous adresser par la poste : CERF  6 rue Lacépède 75005 Paris

ou par courrier électronique : le.cerf@laposte.net

 

 

Nom :

Prénom :

Adresse :

 

 

Parmi les propositions suivantes, choisissez celles qui vous conviennent et rayer ou effacer les autres :

 

1 - Je souhaite entrer en contact avec l’équipe de rédaction

Mon téléphone :

Ou mon fax :

Ou mon courriel :

Jours, heures où je peux être joint-e :

Mes idées sur les sujets traités par le CERF ou que je souhaite étudier avec le CERF :

 

 

2 - J’adhère au CERF en tant que Supporter.

Je soutiens toutes ses revendications actuelles

Ou bien :

Je soutiens les revendications du CERF en ce qui concerne :

- les noms et appellations des femmes

- les crèches

- l’abolition de la prostitution

- la lutte contre la lesbophobie

- le réexamen de la loi sur la garde alternée

- le réexamen des lois anti-haine

- la lutte contre les intégrismes et coutumes violant les droits humains

 

3 - Je souhaite être inscrit-e sur votre liste de diffusion.

Mon courriel :

 

Cotisation 2005 :  4 €  ( Faire un chèque à l’ordre du « CERF »)

 

Date :

Signature :

 

 

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STATUTS

 

Extraits

 

 

2) ACTIVITE - OBJET :

 

Le C.E.R.F.  a pour objet :

- l'étude de la philosophie du droit des femmes

- l'étude et la promotion de réformes féministes

- la défense des intérêts des femmes, la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants

- la lutte contre les idées et actes relevant du sexisme, de l'homophobie, du racisme ou de l'antisémitisme

- la rédaction et la publication d'ouvrages et revues sur les sujets énoncés ci-dessus

et plus généralement toute action en rapport avec, ou utile aux objets énoncés ci-dessus.

 

3) ADHERENTES

 

a) adhérentes cooptées : rédactrices :

Les adhérentes sont des femmes, féministes.

Elles participent à l’élaboration des études, recherches, rédaction de textes et revue et autres prises de position et décisions du CERF.

L’adhésion est faite par cooptation à l’unanimité. Les décisions sont prises par consensus.

Ne peuvent faire partie du CERF les pseudo-féministes fascistes, intégristes ou familialistes, ni les associations ou personnes prenant la responsabilité de dénigrer le féminisme ou les lesbiennes, ou de tenir des propos racistes, antisémites, xénophobes ou homophobes.

Les adhérentes versent une cotisation annuelle, et participent aux frais de documentation et de diffusion des textes du CERF.

 

b) adhérent-e-s donatrices (teurs) ou « supporter » :

Les personnes physiques ou morales qui sont en accord avec une ou des actions ou propositions du CERF peuvent adhérer en tant que supporter, en versant une cotisation annuelle symbolique dont le montant est fixé chaque année et indiqué sur le site du CERF. L’adhésion en tant que supporter peut être faite pour toutes les actions du CERF, ou pour certaines d’entre elles seulement. L’adhésion des supporter est libre mais ils ou elles ne participent pas à la prise des décisions de l’association.

 

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 Annexe

 

Extraits d’une interview de Pierre Kaltenbach sur le financement des associations

 

 

http://www.ppkaltenbach.org/news/74.shtml

 

Le monde associatif, outil d’un Etat Providence opaque, obèse et politisé !

Interview dans le Cri – 2e trimestre 2005

Conseiller maître à la Cour des comptes, ancien président du Fonds d’action sociale (FAS) et de l’INED, président des Associations familiales protestantes et spécialiste de la vie associative, Pierre-Patrick Kaltenbach dénonce depuis plusieurs années l’opacité qui caractérise la gestion des associations. Il met en lumière les limites des procédures de contrôle et en appelle à la réforme pour inventer des contre-pouvoirs capables de résister aux dérives d’une démocratie financière en pleine crise.


Comment se caractérise cette machine infernale ?

Au petit monde des donateurs et des bénévoles, soit 95% des associations, s'oppose un grand mon­de d'employeurs associatifs financés sur prélève­ments obligatoires, soit 30 à 40 000 grosses struc­tures. Ils agissent dans les secteurs idéologiquement et électoralement les plus sensibles : le "bloc laïc" s'occupe d'école, d'éducation, de famille, de jeunes­se, de sport ou de culture quand le "bloc confes­sionnel" s'affaire dans le sanitaire, le médical, les handicapés ou la vieillesse. D'autres éléments de "modernité" sont venus aggraver cette mutation : le très médiatique secteur caritatif et humanitaire et les activités para-commerciales qui l'accompagnent.

Ce nouveau monde mixte, public par ses finance­ments et privé par ses revendications, emploie 80 % du million de salariés associatifs et gère 80 % des fonds publics associatifs, soit 125 milliards d'euros.

Comment sont contrôlés ces 125 milliards d'euros ?
Personne au Gouvernement, au Parlement, à la Cour des Comptes, à l'INSEE, au plan, dans les ministères les plus concernés, au sein du lobby associatif dans les universités, la recherche publique, les syndicats, le MEDEF ou les médias, n'est en mesure ni n'a cure - de dire avec un minimum de rigueur, le nom­bre d'associations, d'employeurs associatifs, de sala­riés, de bénévoles, de donateurs, ainsi que l'origine, la nature, la répartition des ressources et des dépen­ses d'un monde qui gère 10 à 12 % du PIB de la France et plus de 50 % de la dépense sociale.

Cette situation est unique parmi les pays civilisé s et démocratiques ! Tel est, en matière associative, le bilan mesurable de la génération morale aux affai­res depuis trente ans. L'impensable est advenu : l'association se retourne contre le citoven !

Comment expliquer une telle dérive ?
C'est l'exception politique française : des partis sans militants, des syndicats sans salariés du privé, des églises officielles sans fidèles, des médias sans public et les plus grosses associations sans bénévo­Ies ! L'argent public sollicité par tout ce petit monde est dépensé pour maintenir, en vain, une illusion de représentativité. Et cette extraordinaire fracture entre le peuple et ceux qui pensent, parlent, décident et dépensent en son nom est constitutive d'une situa­tion politique marquée par l'abstention électorale croissante et des secousses que les intéressés qualifient de séismes, faute de vouloir affronter la réalité. Ce bilan navrant résulte d'un affaiblissement moral et politique autrement plus corrosif que les fractures économiques et sociales.

Les finances publiques sont-elles gravement menacées ?
La France a perdu le contrôle de sa dépense publique et de sa dépense sociale. Ce constat public a été effec­tué en audit par deux magistrats de la Cour des comp­tes, sollicités successivement par deux Premiers ministres : Lionel Jospin en 1997 et Jean-Pierre Raffarin en 2002. Le problè­me est donc plus général et la perte de contrôle de la dépense associative n'est que l'illustration symbolique de ce désastre.

Au cours de ces trente dernières années, nous avons tourné le dos à trois principes de la Déclaration des droits de l'homme :

La violation de ces trois principes moraux et constitutionnels est également par­tagée par la gauche et la droite !

Appelez-vous le peuple à la révolte, à la réforme ou à la révolution ?
J'appelle le contribuable, électeur et citoyen, à l'action ! La situation électorale, comme la situation financière, est d'une telle volatilité que le statu quo est à la merci d'un effort réussi de sensibilisation, d'autant plus que le citoyen dispose d'un outil démo­cratique sans équivalent dans le passé : Internet . C'est une arme de résistance et de liberté !

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Annexe

 La forme de militantisme que nous vous proposons permet à notre sens d’être efficace politiquement, tout en étant une solution à plusieurs problèmes du militantisme :

- Il est souvent difficile, lorsque l’on souhaite militer, de trouver une organisation dont on partage toutes les prises de position : nous vous proposons d’adhérer en précisant quelles sont les propositions de notre association que vous souhaitez soutenir afin de les relayer de manière exacte auprès des politiques.

- La plupart des formes classiques de militantisme sont dévoreuses de temps (réunions, manifestations …) : nous proposons un moyen de relais de vos opinions auprès des politiques qui ne vous prend que le temps de la lecture de nos textes.

- Le jeu démocratique est quelque peu faussé par le subventionnement d’associations : elles peuvent faire état d’actions qui sont plus le fait de leurs moyens financiers que du nombre de leurs adhérents, elles apparaissent ainsi plus représentatives qu’elles ne sont en réalité.  Nous vous proposons au contraire un moyen de faire connaître aux politiques le nombre exact de personnes qui appuient telles ou telles de nos revendications, leur audience réelle.