C.E.R.F.
Cercle d' Etude de Réformes Féministes
EGALITE PROFESSIONNELLE
Exposé sur la nécessité d’assurer les entreprises
contre les dommages causés les pressions et contraintes subies par les femmes,
pour ne pas handicaper celles ci sur le marché du travail
Dès lors que les « droits » des femmes dans le cadre du travail ( qu’ils soient liés à la violence comme à la grossesse ou aux absences ou contraintes d’horaires pour soins aux enfants …) resteront à la charge de l’entreprise, ils seront en dernier supportés par
l’ensemble des femmes sous forme de sous-rémunération et de handicap sur le marché du travail. Dès lors s’entretient le cercle vicieux où les femmes, ayant relativement moins d’intérêt financier à travailler dans l’entreprise, acceptent plus facilement de se retirer partiellement du travail,
sont perçues comme moins fiables et donc moins rémunérées et moins reconnues, et donc en situation de faiblesse financière relative dans le couple, donc plus vulnérables dans le couple …
C’est pourquoi nous pensons que les entreprises devraient pouvoir bénéficier d’assurances (financées par elles ou par l’Etat), pour l’intégralité des dommages qu’elles subissent du fait des contraintes familiales de leurs salarié-e-s ou des violences
ou pressions qu’elles subissent, ou pour les mesures qu’elles prennent afin d’assurer la disponibilité des parents (crèches d’entreprises …). Ce coût consiste dans : le coût de la réorganisation, de la recherche d’intérimaire et le surcoût des rémunérations d’intérimaires par rapport
à un salarié habituel, dans la mesure où il est possible d’en trouver, le coût des heures supplémentaires dans le cas contraire, et dans les PME, de la surcharge de travail pour le ou la chef d’entreprise elle même faute d’autre solution, les préjudices divers dans le cas où il n’y a pas de solution pour effectuer le travail de la
salariée absente ou démissionnaire ...
Trop souvent les féministes se sont conformées au point de vue de gauche opposant salariés/patrons et ont traité systématiquement les droits des femmes comme des droits « contre » les patrons. Or ce raisonnement est irréaliste. L’entreprise n’a pas à prendre en charge le coût possible soit de la maternité, soit de l’inégalité de force physique entre hommes et femmes. Et dans la réalité, elle répercute le surcoût sur les femmes, en les rémunérant moins, en constituant ainsi des « réserves de son propre assureur » pour parer au surcoût mis légalement, apparemment, à sa charge. La subordination des féministes à l’impératif d’un raisonnement en terme de « lutte des classes » ne peut que perpétuer l’exploitation économique des femmes, en réservant dans les faits, les travaux les mieux rémunérés aux hommes et les travaux moins ou non rémunérés aux femmes.